22 millions de pixels pour un portrait Création d'une image haute résolution en assemblant plusieurs photos.
Il y a quelques semaines, un samedi en fin d'après midi, je me suis retrouvé avec quelques heures devant moi alors que le ciel était très lumineux, dégagé par le mistral. - Sans tête panoramique permettant un réglage précis sur le point nodal de l'objectif je risquais fort de me retrouver avec les mêmes problèmes de parallaxe que la fois précédente, d'autant plus que l'écrou de pied du A1 n'est même pas situé dans l'axe optique de l'objectif. Arrivé sur place, je me suis immédiatement rendu compte que les conditions étaient celles que je redoutais : une faible zone de la partie droite de l'arbre était violemment éclairée par un rayon de soleil qui filtrait entre deux collines. Je savais que si j'exposais mes images de façon à ne pas brûler les hautes lumières de cette zone, le reste du sujet serai inévitablement trop assombri pour être récupéré sans dommage par les retouches ultérieures. Après plusieurs essais de cadrage à main levée j'installais mon trépied à quelques mêtres de l'arbre, dans la pente et dans la boue tout en essayant de lui assurer la position la plus proche possible de la verticale. Une fois installé, il me restait à déterminer l'exposition, régler l'appareil et effectuer les prises de vues le plus rapidement possible pour que l'éclairage n'évolue pas trop entre les différentes images. Les petites dimensions du capteur qui équipe le Dimage A1 ont pour conséquence d'augmenter considérablement la profondeur de champ disponible par rapport au format 24x36 (à cadrage et ouverture équivalentes). Ce n'est pas toujours très heureux mais pour cette fois c'était un avantage : Je savais qu'à la distance du sujet à laquelle je me trouvais et avec la focale sélectionnée, fermer à f8 suffirait pour que mes images soient nettes sur une profondeur suffisante. L'appareil étant réglé sur priorité à l'ouverture, je sélectionnais donc f8 et passais en mesure spot. Après quelques essais et vérifications sur l'histogramme, je choisssais une durée d'exposition de 1/30s pour ne pas abimer les lichens les plus lumineux ni boucher totalement les parties les plus ombragées. J'ai ensuite passé l'appareil en mode manuel puis sélectionné les paramètres d'exposition choisis : 1/30 à f8 et enclenché le stabilisateur. La visée sur l'écran arrière n'est pas toujours ni possible ni recommandée :
Malgré la petite dimension des vignettes, on aperçoit très clairement les zones brûlées qui devront être supprimées au recadrage.
|
|