Sur les crêtes du Massif des Maures
Voilà c'est fait, 2007 sera l'année du passage à 10 méga-pixels pour les réflex numériques d'entrée de gamme.
Sony a commencé les annonces avec l'Alpha 100, Nikon a répondu par le D80 et Canon vient d'annoncer le 400d.
Permière remarque :
En argentique 24x36, tous les réflex (et même les compacts) pouvaient utiliser la même surface sensible et les mêmes objectifs. La différence entre les boîtiers se faisait au niveau de la qualité de fabrication, de l'ergonomie et de la cadence de prise de vues.
La tendance semble désormais être la même pour les réflex numériques. La différence de résolution entre un Nikon D2X et un D80 n'est pas vraiment significative et l'EOS 1DS Mark2 avec son capteur plein format semble plutôt concurrencer les appareils moyens formats.
Seconde remarque :
Elle rejoint mon article précédent sur les techniques de stabilisation.
En effet, ni Nikon ni Canon ne cherchent pour l'instant à faire jeu égal avec Sony en proposant un réflex numérique à capteur stabilisé par contre les deux marques annoncent également des télé-zooms stabilisés à des prix abordables : le Nikon AF-S 70-300 VR et le Canon f4 L IS USM.
Troisième remarque :
Nikon présentait le D80 comme un ajout à sa ligne de produits mais il semble plutôt devoir remplacer le D70s dont on se demande bien quelle place il peut avoir aujourd'hui avec 4 millions de pixels en moins que le D80 et un boîtier du même ordre.
Il semble également qu'avec le D80, Nikon cherche à séduire le grand public sans trop faire concurrence à ses boîtiers plus haut de gamme. Le D80 offre la même résolution que le D200, un viseur supérieur au D70, une bonne gestion du flash, un module autofocus haut de gamme mais il enregistre ses images sur des cartes SD, mais il reprend le système de mesure de lumière du D50 et non pas celui du D200, mais il n'offre qu'une cadence de prise de vues assez faible.
Quatrième remarque :
Canon rejoint désormais les marques qui proposent des solutions contre la poussière sur les capteurs des réflex numériques. En effet, l'EOS 400d doit disposer d'un traitement antistatique chargé de prévenir l'adhérence des poussières sur le capteur et d'un système à base de vibrations pour décoller ces mêmes poussières lors de la mise en marche de l'appareil.
Il est regrettable que Nikon ne semble faire aucune démarche dans ce sens aujourd'hui.