Réflexions de fin d'année
Mas provençal dans les vignes du Massif des Maures Sur le plan des réflex : L'évènement le plus marquant est à mon sens la sortie du premier réflex numérique Sony, le Alpha 100 qui s'appuie sur la monture d'objectifs Minolta, qui dispose d'un capteur de 10 millions de pixels, qui est muni d'un système de stabilisation de l'image par déplacement du capteur et d'un système anti poussières. Pas mal pour un premier boîtier ! Sinon rien de nouveau du côté des capteurs 24x36mm. Seuls deux boîtiers Canon en sont munis, l'EOS 1DS Mark2 et l'EOS 5D.
La plupart des appareils photo numériques sont munis de capteurs à matrice de Bayer. Chacun de leurs photosites n'enregistre qu'une seule des trois couleurs RVB. Pour obtenir ensuite une image affichable, les 2 composantes manquantes de chaque pixel sont calculées (inventées en fait) à partir des valeurs fournies par les photosites voisins. Un capteur 10 méga pixels classique est donc composé de 10 millions de photosites qui fournissent des informations incomplètes sur 10 millions de points de l'image. Les informations manquantes sont générées par calcul. Les capteurs Foveon sont conçus différemment. Chaque photosite physique comporte en fait 3 éléments sensibles dans la profondeur du silicium. Ces éléments fournissent les informations rouge, verte et bleue de chaque pixel. Je ne saurai pas dire laquelle de ces deux technologies offre le meilleur résultat mais ce qu'il y a de sûr c'est que dans les deux cas, une bonne partie des informations composant la photo finale est calculée et non pas mesurée. Avec la technologie Foveon, si l'on se contente d'une image de 4 millions de pixels, on a une photo dans laquelle toutes les valeurs colorimétriques de chaque pixel sont effectivement issues d'une mesure physique. Pour terminer ce tour d'horizon des nouveaux boîtiers réflex, je citerai juste l'annonce du S5 Pro par Fuji. Ce nouvel appareil devrait en fait résulter de l'intégration dans un boîtier de Nikon D200 d'un capteur très similaire à celui qui équipe l'actuel Fuji S3 Pro. La niche télémétrique : Ca y est, c'est fait, le Leica M numérique à vu le jour. Du côté des imprimantes : L'impression jet d'encre continue de gagner ses lettres de noblesse avec des technologies aux gamuts de plus en plus étendus et des durées de conservation qui n'ont plus rien à envier aux tirages argentiques traditionnels.
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